Université en action

Catastrophe au Japon : la communauté universitaire mobilisée

Le violent séisme qui a touché le Japon le 11 mars dernier a mobilisé de nombreux universitaires en France et dans le monde en leur qualité d'experts : à Strasbourg, l'équipe du SERTIT et les sismologues de l'EOST sont sur le pont. Dans le même temps, la solidarité envers le Japon commence à s'organiser.

Dans le cadre de la charte internationale "Espace et catastrophes majeures" déclenchée par les autorités japonaises, le CNES, l'agence spatiale française, a mobilisé les équipes de cartographie rapide du SERTIT pour produire des informations de crise, utilisées également par la protection civile française. L'efficacité de son organisation et surtout son dévouement (les équipes d'astreinte ont travaillé quasiment en continu pendant tout le week-end, et des renforts se sont joints spontanément aux équipes désignées) a permis à l'équipe de cartographie rapide du SERTIT d'être la première au monde à inventorier les dommages du tsunami et cela moins de 45 heures après la secousse sismique et moins de 6 heures après la réception des images du satellite SPOT 5. Ce travail a débouché sur la géo localisation de 900 zones dévastées par le tsunami, le long de 400 kilomètres de côte et il a permis d'orienter les secours et d'engager au mieux les forces disponibles.
Voir les cartes de l'événement.

A l'EOST (École et observatoire des sciences de la Terre), le RéNaSS (Réseau national de surveillance sismique de Strasbourg) et le BCSF (Bureau central sismologique français) se sont impliqués immédiatement dans le recueil et la compilation des données concernant le séisme. La détermination rapide de sa magnitude a d'ailleurs pu être établie grâce à une méthode développée récemment à Strasbourg en collaboration avec un chercheur japonais à Caltech (USA).
Le travail de synthèse a donné lieu, dès le 14 mars, à la publication d'une note scientifique. Parallèlement, les sismologues de l'EOST ont dû faire face à une forte demande d'analyse et d'expertise des médias nationaux et régionaux : « D'abord, on nous a demandé d'expliquer le séisme japonais, puis dans une seconde vague, d'expertiser le risque de séisme en Alsace, dans le fossé rhénan. Une crainte en lien avec la présence de la centrale de Fessenheim », explique Antoine Schlupp, de l'EOST.

Aujourd'hui, la stupeur passée, c'est la solidarité avec le Japon qui commence à s'organiser. La Maison universitaire France-Japon a relayé un message du Consulat général du Japon à Strasbourg, informant de l'ouverture d'un livre de condoléances, et de la possibilité de faire un don à la Croix-Rouge japonaise. Au nom de l'Université de Strasbourg, le président Alain Beretz a envoyé un message de soutien aux universités japonaises partenaires de l'UdS. De son côté, la Ville de Strasbourg organise, ce samedi 26 mars à partir de 14h, un rassemblement place Kléber en soutien aux victimes japonaises suite au tremblement de terre. A l'université, la Direction des relations internationales et la Direction des études et de la scolarité ont contacté les étudiants strasbourgeois au Japon pour s'assurer de leur bonne santé et les inviter à rentrer. Une réunion est prévue avec leurs responsables pédagogiques pour évoquer la validation de leur trimestre et la poursuite de leurs études. Des initiatives à suivre dans les semaines qui viennent...

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Guy-René Perrin : « Les résultats des appels à projets du programme des investissements d’avenir placent Strasbourg dans le peloton de tête des sites universitaires français »

Aujourd'hui, l'Université de Strasbourg avec le CNRS et l'Inserm viennent d'apprendre que 6 des 13 « laboratoires d'excellence » qu'ils avaient présentés à l'appel à projets « LabEx » sont lauréats. (Lire le communiqué de presse). Une bonne nouvelle qui confirme les résultats déjà obtenus pour les « équipements d'excellence » et pour les « infrastructures nationales en biologie et santé ». Alors, le site est-il en bonne voie pour obtenir le label « initiative d'excellence » ?
Guy-René Perrin, délégué général aux « investissements d'avenir », est confiant.


Le dossier des «
investissements d'avenir » est complexe. Les résultats aux appels à projets se succèdent. Où en est-on aujourd'hui ?

Aujourd'hui, nous avons appris que 6 des 13 dossiers déposés par l'Université de Strasbourg et ses partenaires étaient lauréats de l'appel à projets « laboratoires d'excellence » (LabEx), et que deux équipes strasbourgeoises sont impliquées dans des LabEx lauréats portés par d'autres structures. C'est une excellente nouvelle ! D'autant que ces 6 LabEx, qui portent chacun un projet de recherche innovant, couvrent l'ensemble des champs disciplinaires.
Ces résultats confirment ceux que le site strasbourgeois a déjà obtenus aux appels à projets des équipements d'excellence (5 « EquipEx » concernent Strasbourg) et des infrastructures nationales en biotechnologies et santé (4 pour Strasbourg plus 2 participations à des réseaux nationaux). Ils confortent la place du site dans le peloton de tête, très restreint, au niveau national.

Il reste encore plusieurs appels à projets en cours, et surtout la candidature au label « initiatives d'excellence ».

Effectivement, nous attendons encore les résultats de l'appel à projets pour l'Institut hospitalo-universitaire, pour lequel nous avons candidaté avec les Hôpitaux universitaires de Strasbourg, l'IRCAD et l'Inserm. Ils devraient être connus la semaine prochaine. Il y aura entre 3 et 5 lauréats en France. Nous sommes raisonnablement optimistes ! Un dossier a également été déposé, qui prévoit la transformation du réseau de valorisation de la recherche « Conectus » en société d'accélération du transfert de technologie (SATT) dont tous les établissements alsaciens seront actionnaires, avec le CNRS et l'Inserm. Suite à l'audition, j'affiche une réelle sérénité sur ce dossier. Enfin, le 16 mars dernier, nous avons présenté le dossier de Strasbourg (Université, CNRS et Inserm) au jury international chargé de présélectionner les candidats à « l'initiative d'excellence ». Ce programme vise à distinguer 7 à 10 sites universitaires d'excellence, qui seront les fleurons de l'enseignement supérieur et de la recherche en France. Alain Beretz, Thomas Ebbesen (directeur de l'ISIS), Hans-Jochen Schiewer (recteur de l'Université de Fribourg), Alain Fuchs (président du CNRS) et moi-même avons été auditionnés. Nous sommes également confiants sur nos chances d'être retenus dans cette présélection puis, je l'espère, dans la sélection finale qui aura lieu en juillet !

Quels sont les atouts du site strasbourgeois pour décrocher ce label ?

D'abord, les bons résultats obtenus aux différents appels à projets, qui pèseront naturellement dans la décision ! Ensuite la cohérence de la stratégie globale proposée dans ce dossier, qui a été soulignée par nos interlocuteurs. La présence même de Jochen Schiewer à nos côtés est un signe fort : Fribourg et Karlsruhe sont des sites d'excellence en Allemagne. Si Strasbourg est identifiée comme « IdEx », nous saurons construire un véritable « triangle d'or de l'excellence ».

Quels sont les enjeux de ce label ?

Les enjeux sont évidemment financiers. Pour le site de Strasbourg, nous demandons 900 millions d'euros de dotation en capital, ce qui permettrait de dégager 30 millions de revenus par an, qui seront fléchés sur des actions ciblées, choisies également pour leur effet d'entraînement sur l'ensemble de l'université, tant pour la formation que pour la recherche.
Mais je crois qu'il y a aussi un impact fort en termes d'image, de notoriété et de visibilité pour le site : en interne, je suis persuadé que la confirmation du caractère « excellent » de l'enseignement et de la recherche à Strasbourg renforcera, pour les personnels comme pour les étudiants, un sentiment de fierté et une motivation encore plus grande ; vis-à-vis de l'extérieur, c'est un moyen d'attirer et de retenir les meilleurs étudiants, les meilleurs enseignants-chercheurs français et étrangers et de contribuer davantage encore au développement de notre ville et de notre région.
Après la refondation de notre université en 2009, l'excellence, et ce résultat que nous espérons, créeront une dynamique nouvelle pour préparer l'avenir. Quand les « IdEx » seront attribués, les universitaires du monde entier pourront identifier très clairement quelques sites en France, dont Strasbourg, où ils auront la certitude de trouver de bonnes conditions d'étude et de recherche !

Que dites-vous aux membres de la communauté universitaire qui s'inquiètent des déséquilibres que pourrait créer ce périmètre d'excellence ?

Je leur dis de ne pas craindre l'excellence. L'excellence, c'est au contraire, par définition, ce vers quoi doit tendre toute l'université. Cette démarche doit tirer toute l'activité universitaire vers le haut, et pas seulement quelques laboratoires ou formations d'élite. Dans le dossier que nous avons présenté au jury des IdEx, nous avons précisé que nous consacrerons 70% des moyens obtenus au « périmètre d'excellence » et 30% à préparer l'excellence de demain, par le biais d'appels à projets internes. Cette idée a reçu un excellent accueil !

Propos recueillis par Caroline Laplane

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Nouvelle dynamique dans l'enseignement supérieur et la recherche : un cluster en Alsace

Quelques jours après l'annonce du vote par l'Université de Haute-Alsace d'une motion en faveur de son rattachement à l'Université de Strasbourg, les responsables de l'enseignement supérieur, de la recherche et les collectivités locales d'Alsace, réunis à l'initiative d'Alain Beretz, ont évoqué une nouvelle forme d'organisation à la dimension de la région : le cluster Alsace.

Un cluster grappe » en anglais) est un regroupement de partenaires dans un réseau. Le cluster alsacien apparait aujourd'hui comme une initiative originale et innovante, dans la ligne de la fusion des trois universités  strasbourgeoises. Elle repose sur une vision stratégique qui fait de l'enseignement supérieur et de la recherche l'un des facteurs majeurs de l'aménagement du territoire.

En réunissant des collectivités aussi différentes que les universités, les écoles d'enseignement supérieur (ingénieurs, administration, écoles d'art...), les structures culturelles à vocation d'enseignement (Conservatoire de musique, TNS, BNU...), les organismes de recherche (CNRS, Inserm, INRA) et les collectivités locales (Région, Conseils généraux, villes et communautés urbaines de Strasbourg, Mulhouse, Colmar et Haguenau), mais aussi les pôles de compétitivité, le cluster a pour objectif de faciliter le travail en commun, le partage d'expérience, l'émergence de projets multilatéraux (et non plus seulement bilatéraux) ; de multiplier les synergies et de favoriser la réalisation de projets d'envergure dans les domaines de l'enseignement mais aussi de l'innovation de la recherche et de la diffusion des savoirs.

Articulé autour de 3 axes de réflexion

Plus large qu'un PRES (Pôle de recherche et d'enseignement supérieur), conçu comme un réseau souple et fonctionnel, le cluster pourrait être articulé autour de trois axes de réflexion. Tout d'abord, dans le domaine de la formation et de la recherche, il est question de créer des diplômes communs, mais aussi des passerelles entre parcours de formation, d'harmoniser le statut de l'étudiant et de l'enseignant pour fluidifier les parcours et faciliter les coopérations, d'améliorer la mobilité sortante et entrante des étudiants, enfin, d'associer des domaines scientifiques peu reliés (sciences agronomiques et sciences humaines, par exemple.) Le second axe de formation porte sur les approches économiques de la connaissance et de la culture. Le dernier sur la stratégie d'aménagement du territoire.

Des commissions thématiques seront mises en place prochainement et des référents nommés dans les différentes entités. L'objectif fixé étant de pouvoir réunir un nouveau comité de pilotage avant le 15 juin pour affiner plus précisément le périmètre et les missions du cluster avant d'en définir les statuts. Sa mise en œuvre est totalement indépendante du chantier de rapprochement des universités alsaciennes.

Pascal Wintz et Claudine Wernert

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Tour des composantes - Faculté des sciences de la vie

La Faculté des sciences de la vie a été créée en 1996, et a succédé à  l'UFR des sciences de la vie et de la Terre quand l'Unité propre de recherche « Centre de géochimie de la surface » s'est regroupée avec l'École et observatoire de physique du globe pour fonder l'École et observatoire des sciences de la Terre (EOST). La Faculté des sciences de la vie est donc héritière d'une longue tradition d'enseignement et de recherche en biologie dont elle regroupe aujourd'hui la plupart des disciplines. Outre ses missions dans l'enseignement et la recherche, elle est en charge de structures de conservation et de développement du patrimoine scientifique.
François Gauer, le doyen de la faculté, nous explique les tenants et les aboutissants de cette particularité.

Au niveau de l'enseignement, la Faculté des sciences de la vie n'échappe pas au remodelage de son offre de formation ?

Notre offre de formation actuelle est assez simple. L'unique mention de licence « Sciences du vivant » se décompose en 8 parcours en L2 et celle de master « Vie et santé » comporte, elle, 13 parcours répartis en 8 spécialités. Dans la perspective du contrat quinquennal 2013-2017, nous allons retravailler notre offre sur des objectifs clairement définis dont le plus important est de favoriser la réussite des étudiants et leur insertion professionnelle. Nous formons des biologistes, leur formation disciplinaire de haut niveau leur confère un haut degré de compétences disciplinaires mais aussi transversales. Pour garantir l'employabilité de nos étudiants, nous travaillons sur la cohérence de l'offre pour proposer des diplômes lisibles et crédibles. Nous devons pour cela profiter de nos spécificités locales, c'est-à-dire notre potentiel de recherche et d'enseignement. En effet, l'une des grandes richesses de l'université est de réunir des collègues dont les cursus sont très diversifiés. On ne peut donc pas résumer la Faculté des sciences de la vie à son activité d'enseignement.

Qu'en est-il alors des deux autres missions de la faculté : la recherche et la conservation ?

La faculté est associée à une dizaine de laboratoires tous labellisés par le CNRS, l'Inserm ou l'INRA et s'appuie sur un potentiel de recherche reconnu à l'international. Nous avons 96 enseignants-chercheurs, dont la majorité est affectée à l'une des unités de recherche citées. Cela à des répercussions sur l'enseignement en se traduisant notamment par une forte attractivité de nos filières : en master, un tiers des étudiants ne sont pas issus des cursus strasbourgeois.
Nous avons aussi une mission de conservation et de développement des jardins botaniques de Strasbourg et de Saverne, de l'Herbier et du Musée zoologique. Le Jardin botanique regroupe près de 6 000 espèces différentes sur 3,5 hectares, c'est une structure tout à fait unique dans notre paysage régional. Pour l'Herbier, riche d'une collection d'environ 400 000 plantes, c'est un travail de conservation et de mémoire très intéressant scientifiquement.

Vous encouragez les échanges internationaux, pourquoi ?

Cette année, 76 étudiants sont en situation d'échanges. Cet aspect est très important pour notre faculté à deux niveaux. Pour l'étudiant, il s'agit d'un projet structurant. La capacité de partir à l'étranger pour y effectuer une partie de ses études démontre au futur employeur une motivation et une dynamique de l'étudiant. Pour la faculté, qui propose en outre deux parcours franco-allemands en L3 en collaboration avec l'Université de Saarbrücken, cela ouvre des perspectives de partenariats tout à fait passionnantes. Le fait d'accueillir de très bons étudiants est très dynamisant pour tous. Cela apporte un aspect culturel différent dans un parcours, une relation au monde universitaire qui n'est pas le même dans tous les pays.

Parmi vos projets, il y en a un qui vous tient particulièrement à cœur : la mise en place de l'évaluation continue et intégrale.

Les examens devraient vraiment être des occasions multiples de pouvoir statuer sur l'état d'acquisition des connaissances et des compétences en temps réel. Le système actuel des examens terminaux qui sont comme des couperets ne permet pas aux étudiants de réellement progresser. Il s'agit donc de redonner une dimension formative à l'évaluation. Dans le calendrier universitaire, il est également indispensable de redonner du temps à l'étudiant pour rendre compatible le temps d'études qui inclut l'évaluation, celui du ressourcement personnel, celui d'une activité salariée et du temps pour les stages. L'université envisage deux semestres de 16 semaines qui permettraient de libérer les étudiants en juin pour qu'ils puissent trouver des stages lorsque les entreprises sont encore ouvertes. De plus, nous encourageons ces stages volontaires notamment en proposant le cas échéant, qu'ils puissent être, validés en tant qu'UE reconnue dans leur formation a posteriori.

La réussite de vos étudiants semble aussi importante pour vous ?

C'est un aspect fondamental, car c'est pour cela que nous enseignons ! Dans le cadre du plan réussite en licence, nous avons mené deux actions pour la rentrée 2009-2010. Nous avons tout d'abord mis en place des entretiens personnalisés pour les étudiants de L1 avec des enseignants référents qui leur sont attribués. Il s'agit pour l'étudiant de faire le point sur son adaptation à la vie universitaire, ses objectifs, son orientation, l'aider à se poser les bonnes questions et surtout identifier les étudiants en grande difficulté. Nous avons aussi mis à disposition des étudiants de licence un ouvrage de biologie générale en guise de complément de lecture. C'est un prêt long pour que chaque étudiant ait accès à cet ouvrage tout au long de son cursus de licence.
Nous souhaitons également renforcer la proximité entre les étudiants et les enseignants. Le pire pour un enseignant est de savoir que ses étudiants sont en difficulté sans qu'il puisse agir. Nous souhaitons donc introduire une notion de contrat pédagogique avec l'étudiant permettant la possibilité d'aménager son programme d'études en fonction de sa situation actuelle. Le message fort que l'on ne cesse de répéter et que l'on veut faire passer le plus possible est le suivant  « N'hésitez pas à nous demander des conseils, de l'aide, nous sommes là pour çà ».

Propos recueillis par Floriane Andrey

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Résultats des élections du 22 mars dans les conseils universitaires

Le mardi 22 mars 2011 se sont tenues à l'Université de Strasbourg les élections partielles des représentants des personnels au Conseil d'administration (CA), au Conseil scientifique (CS) et au Conseil des études et de la vie universitaire (CEVU).

Au CA
Collège B : Autres enseignants chercheurs, enseignants et personnels assimilés (1 siège à pourvoir).
2 410 inscrits, 357 votants, 353 suffrages exprimés.
Élu : Jean-Pierre Djukic, 195 voix.
Ismail Amal, 41 voix. Éric Fries-Guggenheim, 34 voix. Sandrine Wolff, 83 voix.

Au CS
Collège C : Personnels titulaires d'un doctorat - Secteur : Lettres, Sciences Humaines et Sociales (1 siège à pourvoir).
314 inscrits, 43 votants, 42 suffrages exprimés.
Élue : Catherine Allamel, 31 voix.
Thierry Di Costanzo, 8 voix. Sandrine Knobé, 3 voix.

Au CEVU
Collège A : Personnels titulaires d'un doctorat - Secteur : Lettres, Sciences Humaines et Sociales (1 siège à pourvoir).
97 inscrits, 25 votants, 25 suffrages exprimés.
Élu : Christian Mestre, 15 voix.
Francis Kern, 10 voix.

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Formation et suivi des étudiants : la cartographie des processus est terminée

L'objectif du projet 5.1 du schéma directeur numérique est de refondre le système d'information autour de la formation et du suivi des étudiants. « Pour l'atteindre, l'université doit choisir un progiciel qui remplacera Apogée tout en permettant de développer de nouvelles fonctionnalités. Afin de choisir cet outil, nous avons entrepris la rédaction d'un programme fonctionnel qui définit ce que nous souhaitons pour le futur outil. Ce programme s'établit autour de la construction de processus cibles, c'est-à-dire des processus tels que nous les imaginons idéalement pour l'avenir », explique Nathalie Vincent, DGA (directrice générale adjointe) chargée de l'appui aux missions, directrice de ce projet.
« La construction des processus cibles permet de poser les différentes activités à réaliser, ainsi que leur enchaînement. Nous avons également noté chaque fois les interactions de ces activités avec le système d'information », précise Anne-Fabienne Malet du Service d'aide au pilotage, qui a coordonné cette opération en lien avec Simon Piquard, chef de projet, et avec l'aide de 6 collègues, « experts métiers »*. Le travail d'analyse de chaque processus (par exemple : modéliser l'offre de formation) s'est fait dans le cadre d'ateliers thématiques réunissant des personnes concernées par le processus lui-même dans leur quotidien professionnel ou d'usagers : des personnels de scolarité, des enseignants, des directeurs ou responsables administratifs de composantes, des étudiants...

250 personnes mobilisées

« On peut dire que l'implication de chacun a été motivée et constante : 102 processus cibles ont été construits en 3 mois et demi pour les 12 ateliers. 250 personnes au total ont été mobilisées sur ce projet », se félicite Nathalie Vincent. Cette démarche aboutit aujourd'hui à une cartographie des processus cibles, qui va permettre la rédaction du programme fonctionnel à partir duquel sera choisi le prestataire qui présentera la solution de gestion du suivi des étudiants la plus en adéquation avec les besoins de l'université. Celui-ci doit être choisi en septembre, après une phase de dialogue avec les candidats en lice. L'objectif premier est donc atteint.
Mais elle a eu aussi des bénéfices collatéraux : mise à plat des processus en intégrant les besoins spécifiques des différentes composantes, identification de dysfonctionnements à corriger, ou de fonctionnalités nouvelles à créer pour rationaliser l'ensemble du système... « La démarche a également permis aux personnes de se rencontrer et d'échanger sur leurs pratiques, ce qui est toujours important pour la création d'une culture commune », conclut Nathalie Vincent.

Plus d'infos sur ce lien.

C.L.

*Nathalie Ostré, Nathalie Charlier-Lowe, Jean-Paul De la Rica, Vania Bey, Carole Maillier et Florent Baulieu.

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La Faculté de chirurgie dentaire poursuit sa cure de jouvence

Alors que la première tranche des travaux vient de s'achever, la deuxième débute à la fin du mois de mars. Il s'agit maintenant de rénover tout en préservant le patrimoine.

« Aujourd'hui, nous n'avons plus à rougir », confie Youssef Haikel, doyen de la Faculté de chirurgie dentaire. Si auparavant, la faculté était handicapée par des locaux vétustes et exigus, elle s'offre depuis quelques mois une nouvelle jeunesse.
La première tranche des travaux qui concerne l'ensemble du centre de soins dentaires, le laboratoire de prothèse hospitalo-universitaire, et les espaces dédiés à la recherche est achevée. La partie hospitalière est maintenant dotée d'une plate-forme de soins des plus performantes et répond à toutes les règles d'hygiène hospitalière et de sécurité ; le laboratoire hospitalo-universitaire accueille désormais un plateau technique unique en France grâce à un système de conception fabrication assistée par ordinateur (CFAO) acquis à partir d'une série de partenariats industriels que la faculté développe depuis plusieurs années.
Les amphithéâtres, livrés il y a deux semaines, doivent encore être équipés. « Tous seront dotés d'installations audiovisuelles de dernière génération permettant notamment la retransmission d'interventions chirurgicales et une interactivité entre l'auditoire et les salles d'opération Les étudiants pourront suivre les interventions et poser leurs questions au chirurgien », indique le professeur Matthieu Schmittbuhl, responsable du Pôle de médecine et chirurgie bucco-dentaires.
Quant à la deuxième tranche de travaux, celle-ci doit débuter à la fin du mois de mars, la maîtrise d'ouvrage étant toujours sous la direction de la CUS et la maîtrise d'œuvre est assurée par le cabinet Tekton Architectes. Elle concerne la rénovation d'un bâtiment - « une très belle villa » selon Matthieu Schmittbuhl - dédié à la vie étudiante et d'un autre qui abritera la Salle des actes où se dérouleront les soutenances de thèses, les services administratifs et la salle de conseil. « Ce bâtiment est protégé, il va donc être rénové en respectant le patrimoine », affirme Youssef Haikel. Allier le progrès et la préservation du patrimoine est l'une des priorités de la Faculté de chirurgie dentaire. « Dans notre cahier des charges, nous avons insisté pour qu'un arbre plus que centenaire, un Gingko Biloba très rare en Alsace, soit préservé », confie le doyen. De même, l'ancien bâtiment qui accueillait jusqu'au mois de janvier dernier la faculté et le centre de soins sera lui aussi totalement restructuré pour héberger quatre salles de TP ultra-modernes accueillant chacune 45 simulateurs de cabinet dentaire permettant un enseignement interactif via un équipement informatique et audio-visuel inter-connecté. Ce lieu abritera aussi des salles de TD et des bureaux pour les enseignants, qui faisaient cruellement défaut jusqu'à présent.
Ces importants travaux de construction et de restructuration, qui devraient prendre fin en juin 2012, permettront à la faculté, aujourd'hui située dans l'enceinte des Hôpitaux universitaires de Strasbourg, d'être ouverte directement sur la ville par la rue Sainte Élisabeth.
« Il était important de faire ces travaux pour rattraper notre retard par rapport à la France et à nos voisins européens. L'UMR Inserm 977 Biomatériaux et ingénierie tissulaire, rattachée à la Faculté de chirurgie dentaire et dirigée par Jean-Claude Voegel, est tout de même la quatrième au monde dans sa spécialité, nous coordonnons un master de Biologie et bioingénierie crâniennes, faciales et dentaires qui n'a pas d'équivalent en France et qui connaît un grand succès dans le secteur santé, et les inscriptions pour certaines de nos formations cliniques post graduées sont closes trois ans à l'avance : les locaux ne permettaient plus de répondre à une telle activité », insiste MM. Haikel et Schmittbuhl de concert.

Dès la rentrée prochaine, la Faculté de chirurgie dentaire pourra accueillir dans ses amphis, pour la première fois, les cours réalisés dans le cadre de la première année commune de santé.

Floriane Andrey

Quelques chiffres

Surface de la faculté et du centre de soins dentaires
Avant : 2 400 m²
Après : plus de 8 000 m²

Amphithéâtres
Avant : un seul amphi de 80 places
Après : trois amphis pour près de 600 places

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Élection d'Éric Westhof à l’Académie des sciences

Éric Westhof, vice-président recherche et formation doctorale à l'Université de Strasbourg, a été élu le 15 mars dernier à l'Académie des sciences. Une nouvelle étape dans son parcours personnel qu'il considère comme un privilège.

Comment avez-vous accueilli votre élection au sein de l'Académie des sciences ?
J'ai perçu cette élection comme un honneur, doublé d'une responsabilité plus grande à l'égard de la communauté scientifique dans son ensemble. Mais il s'agit aussi d'une nouvelle étape dans un parcours personnel jalonné de rencontres, parfois déterminantes, lors de ma thèse, de mon post-doctorat ainsi que de mes premiers travaux scientifiques. Je ne peux m'empêcher d'associer à cette distinction plusieurs collègues, comme Jean-Pierre Ebel, Gilbert Laustriat, Dino Moras, Richard Giégé, Jules Hoffmann, tous à l'origine d'un accueil et d'une dynamique de recherche extraordinaires, notamment à l'Institut de biologie moléculaire et cellulaire (IBMC-CNRS) de Strasbourg.

Quelles pourraient être vos activités au sein de cette institution multiséculaire ?

J'ai acquis une certaine connaissance du fonctionnement de fond de cette institution pour en avoir été correspondant pendant douze ans. Aussi je pressens que ces nouveaux échanges et réflexions au sein de l'Académie me permettront d'acquérir une vision encore plus vaste de l'univers scientifique, tant en France qu'à l'étranger, perspective d'ores et déjà passionnante.

Propos recueillis par Jérôme Castle

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Le CA de l'UHA se prononce en faveur du rattachement

Le 15 mars dernier, le Conseil d'administration de l'Université de Haute-Alsace s'est  prononcé en faveur d'un rattachement de l'UHA à l'Université de Strasbourg (23 voix pour, une voix contre, sur 24 votants).

Le principe d'un rattachement au sens de l'article L719-10 du Code de l'éducation, procédure aujourd'hui essentiellement utilisée par des écoles d'ingénieurs, a été évoqué. À Strasbourg, l'ENGEES et la BNU sont ainsi rattachées à l'UdS.
Lors du même CA, l'UHA a proposé une série de missions qui donneraient sens à ce rattachement, afin "d'utiliser au mieux les complémentarités des sites universitaires alsaciens" :

  • coordination régionale de l'offre de formation : des diplômes portant le sceau de l'UdS ou de l'UHA pourraient être habilités sur l'un ou l'autre des sites,
  • renforcement de la coopération dans le domaine de la recherche : création possible de laboratoires mixtes UHA-UdS, coopérations dans le domaine de la valorisation,
  • l'école doctorale de site UHA pourrait fonctionner dans le cadre du collège des écoles doctorales de l'UdS,
  • AlsaceTech devient le collegium sciences-ingénierie-technologie de l'UdS,
  • stratégie à l'international et politique d'attractivité communes,
  • actions coordonnées en termes de diffusion de la culture scientifique et technique
  • mise en synergie des politiques de communication,
  • coordinations de la politique de gestion des ressources humaines pour les BIATOSS et en ce qui concerne le référentiel des enseignants-chercheurs,
  • mise en œuvre d'un plan commun de formation continue et professionnelle des personnels des universités,
  • extension de la carte multifonctions à l'espace numérique de travail des deux sites.

De son côté, le président de l'Université de Strasbourg propose que la méthodologie et le calendrier de mise en oeuvre du rapprochement entre les deux universités alsacienne soient définies lors de la réunion commune des conseils d'administration prévue dans le courant du mois de mai. Il a invité les administrateurs du CA de l'UdS à préparer cette réunion lors du CA du mois d'avril.

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Retour sur la nomination de Marie-Jo Thiel au Groupe européen d’éthique

Marie-Jo Thiel, professeure et directrice du Centre européen d'enseignement et de recherche en éthique (CEERÉ) de l'Université de Strasbourg a été nommée membre du Groupe européen d'éthique des sciences et des nouvelles technologies (GEE) par la Commission européenne le 10 janvier 2011. Elle revient sur cette nomination avec L'Actu.

Quelles ont été vos premières impressions suite à votre nomination ?

Cette nomination, même si elle est ad personam, est avant tout une marque de reconnaissance des travaux que nous menons au CEERÉ, en faisant la promotion d'une éthique interdisciplinaire qui fait la singularité de notre structure en France. Mais aussi l'aboutissement d'une sélection fastidieuse, tout au long de l'année 2010, de plus de 150 candidatures issues des 27 pays membres de l'Union européenne pour en retenir finalement 15. Il s'agit également d'une formidable opportunité de développement de mes thématiques de recherche, qui seront enrichies par les travaux communs réalisés avec les experts de ce groupe.

En quelques mots, quelles sont les missions et le mode de fonctionnement du GEE ?

Ce groupe est une instance neutre, indépendante, pluraliste et pluridisciplinaire composée de 15 membres issus des différents pays de la Communauté européenne.
Ce groupe a pour mission de conseiller la Commission européenne sur les questions éthiques posées par les sciences et les nouvelles technologies, soit à la demande de la Commission, soit de sa propre initiative. Le Parlement et le Conseil peuvent attirer l'attention de la Commission sur les questions dont ils estiment qu'elles revêtent une importance majeure sur le plan éthique. Lorsqu'elle sollicite l'avis du GEE, la Commission fixe le délai dans lequel cet avis doit être rendu.

Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur ces avis ?
Pour chaque avis qu'il doit émettre, le Groupe organise une table ronde publique, préalable à l'adoption de l'avis. Des représentants des institutions de l'Union européenne experts dans les domaines concernés, des personnes représentant différents intérêts, y compris des ONG, des organisations représentatives de personnes malades, des organisations représentant les consommateurs et des organisations représentant l'industrie sont invitées à participer aux débats. Pour exemple, le dernier avis du GEE a porté sur l'éthique de la biologie synthétique.

Le nouveau président du groupe, Julian Kinderlerer, présentera dans les prochaines semaines, sur la base d'une lettre de mission de la Commission européenne, les prochaines thématiques traitées par ses membres.

Pour information, les avis ainsi qu'une lettre d'information intitulée « Ethically speaking » sont téléchargeables à l'adresse suivante : http://ec.europa.eu/european_group_ethics/publications/index_fr.htm

Propos recueillis par Jérôme Castle

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Les correspondants communication se réunissent le 7 avril

Les 120 correspondants communication de l'université sont conviés à une rencontre l'après-midi du 7 avril dans l'amphi du Collège doctoral européen à partir de 14h30. Ce sera, pour eux, l'occasion de découvrir la nouvelle organisation du Service communication ainsi que les grands projets en cours autour du web et du déploiement d'une marque pour l'Université de Strasbourg.
La marque, justement, sera le sujet du débat qui clôturera cette rencontre. Autour du thème « Une marque pour l'Université : gadget ou nécessité ? », divers invités échangeront leurs points de vue ; parmi eux, Pascal Vigneron, juriste, spécialiste de la marque au sein du cabinet Nuss et Jean-François Lanneluc, directeur de la communication de la Communauté urbaine et de la Ville de Strasbourg qui témoignera du lancement de la marque « Strasbourg the europtimist ».

La rencontre suivante sera accueillie, le mardi 21 juin, par l'IUT Robert Schuman sur le campus d'Illkirch.

Muriel Aubeneau

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Onzième Forum prévention santé "Aime ton corps, aime la vie"

Du 22 au 29 mars 2011 aura lieu le 11e Forum prévention santé sur le thème du sport et du bien être. Organisé par le Service universitaire de médecine préventive et de promotion de la santé de l'Université de Strasbourg (SUMPS), ce forum a pour objectif de sensibiliser les étudiants à l'activité physique et au bien-être, facteurs d'équilibre personnel et de réussite.

Pendant une semaine, les étudiants pourront participer à des animations sportives, des ateliers de relaxation et de stretching. Ils pourront aussi voir des expositions sur la nutrition, le sport, le dopage et la gestion du stress. Et pour tester leur niveau de connaissance, et chasser les idées reçues, des quizz et des documents d'information seront mis à leur disposition. Les professionnels de la santé du SUMPS seront aussi présents pour répondre à toutes les questions.

Le Forum se déroulera tous les jours de 11h à 15h30 selon le calendrier suivant :

Lundi 28 mars 2011 : IUT Louis Pasteur, Schiltigheim
Mardi 29 mars 2011 : IUT de Haguenau

Lien utiles :
SUMPS :  http://sumps.unistra.fr
Sites créés par les étudiants d'Infocom de l'IUT Robert Schuman :
- compte Facebook : « Fabrice le Sportif »
- blog : forumdelasante2011@yahoo.fr

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Tennis de Table et handicap à la Faculté des sciences du sport le 31 mars

La Faculté des sciences du sport organise, le 31 mars, une manifestation intitulée Tennis de Table et handicap, en collaboration avec la ligue de Tennis de Table et le SUAPS, et avec le soutien de la Mission Handicap de l'Université de Strasbourg.

Cet événement s'adresse aux étudiants de la filière Activités physiques adaptées (APA), aux étudiants spécialistes des activités à raquette ainsi qu'à tous les étudiants handicapés de l'université. Y participeront Sébastien Messager, directeur technique national Handisport de tennis de table, Béatrice Hess, présidente du Comité Handisport Alsace-Rhin et Michel Mensch, champion du monde handibasket.

Le programme :

  • 15h45 - 16h10 : pot d'accueil
  • 16h10 - 17h50 : conférence de Sébastien Messager sur le tennis de table à l'amphi 29 Escarpe, campus de l'Esplanade
  • 18h15 - 20h00 : mise en situations, démonstrations, sensibilisation à la Halle des Sports, campus de l'Esplanade

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